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Autres actions

2021

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Le 12 novembre 2021

Commémoration à Lesneven

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Le 12 novembre dernier à Lesneven, s'est tenue la journée Rendez-vous Mémoire et Citoyenneté».

En tant qu'association patriotique, Ceux de Rawa Ruska et leurs descendant.e.s était invitée et représentée.

Cette journée organisée par l'ONACVG du Finistère était présidée par Monsieur Philippe Mahé, Préfet du Finistère.

 

Outre Madame Claudie Balcon, Maire de Lesneven et Monsieur Pierre Guiziou, Maire de Ploudaniel étaient présents de nombreux élu.e.s de communes ainsi que les sénateur-trices du Finistère Monsieur Philippe Paul et Madame Nadège Havet.
 

Préparée depuis un an et demi par de nombreux acteurs du territoire finistérien (autorités militaires et civiles, communes, associations patriotiques, établissements scolaires et équipes pédagogiques, etc.), la journée avait comme thème principal la notion d’engagement.

 

La matinée a commencé par un temps fort intergénérationnel entre élèves des établissements scolaires participants et par la mise en place de la cérémonie au cimetière militaire allemand de Ploudaniel-Lesneven

Puis, la cérémonie franco-allemande s'est déroulée avec la passation du drapeau départemental des collèges et lycées ayant participé au Concours National de la Résistance et de la Déportation.

Les élèves du lycée St Louis de Châteaulin lauréats du concours 2020 ont passé le drapeau aux élèves du collège St Exupéry de Lesneven.
 

La cérémonie s'est terminée sur le dévoilement de la plaque commémorative auprès de l’arbre de la réconciliation franco-allemande et le dépôt des gerbes.

L'après-midi était, quant à elle, consacrée à des tables rondes interactives sur la notion d’engagement.

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Nathalie Siohan

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Ancre 1
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5 831 soldats allemands reposent à Ploudaniel-Lesneven

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Le cimetière se trouve à 1,5 km au sud de la commune de Lesneven, à gauche de la voie Lesneven-Landerneau. La ville de Lesneven se trouve à 26 km au nord-est de Brest, pratiquement à la pointe la plus extrême du nord-ouest de la France, en Bretagne.

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Jusqu’au début du débarquement des Alliés en Normandie, en juin 1944, les attaques aériennes britanniques sur le port militaire de Brest firent de nombreuses victimes. Des pertes particulièrement lourdes furent enregistrées suite aux bombardements perpétrés entre 1940 et 1942, période durant laquelle les cuirassés « Schamhorst », « Gneisenau » et les croiseurs lourds « Prinz Eugen » et « Admiral Hipper » mouillaient temporairement dans le port.

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A la fin des combats autour de la forteresse de Brest, le service de sépultures de l’armée américaine instaura un cimetière dans la partie nord-ouest de la Bretagne. Plus tard les autorités françaises y inhumèrent des soldats venus du Finistère et des Côtes-du-Nord.

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Dans le cadre de l’accord franco-allemand sur les sépultures militaires de 1954, il fut convenu d’ajouter au lieu de sépultures, qui n’était jusqu’à présent que provisoire, d’autres tombes et d’en faire un cimetière militaire allemand définitif. 

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En janvier 1961, le Volksbund Deutsche Kriegsäberfürsorge fut chargé de transférer le corps des soldats tombés au combat et de structurer le cimetière. Les travaux de transfert permirent de retrouver de nombreuses tombes jusqu’alors inconnues, et d’identifier un grand nombre de défunts. En même temps, grâce à une aide financière importante du gouvernement fédéral, le Volksbund commença à développer le cimetière. 

Le cimetière militaire est bordé, sur deux côtés, par des remparts de terre. Devant le rempart, à gauche du bâtiment d’entrée, se trouve le parking. Dans le bâtiment d’entrée, est affichée une liste de noms. Par ailleurs un plan d’orientation du cimetière militaire permet au visiteur de se repérer. Le cimetière est divisé en 14 blocs différents. Deux grands chemins mènent du hall d’entrée au monument aux morts. Le monument aux morts avec la tombe des camarades est particulièrement expressif. Il est constitué d’un diamètre de 23 mètres, reposant sur douze poteaux en béton armé. Au centre du cercle, se trouve la tombe des camarades qui réunit 246 soldats morts aux combats. Cette tombe est constituée d’un bloc en granit. Trois autres plaques indiquent le nom des défunts inhumés en ce lieu, dans la mesure où ils sont connus. A côté du mur circulaire, se dressent trois grandes croix en granit. Ce groupe de croix et le monument aux morts donnent un caractère à ce cimetière militaire. Bien avant que le site soit achevé, les travaux ont été suivis avec un vif intérêt par le public français. Des groupes de jeunes originaires de Brême, qui entretiennent des relations amicales avec des groupes français de la région de Brest, ont apporté leur concours à différentes étapes des travaux, par exemple dans le cadre du transport des pierres tombales.

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Le cimetière a été inauguré le 07 septembre 1968.

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Le Volksbund est en mesure d’assurer l’entretien des tombes de soldats dans le monde entier et de travailler à l’édification de la paix uniquement grâce à l’aide de ses nombreux amis. En tant qu’association, elle est financée à plus de 90% par les cotisations de ses adhérents et les dons. Chaque euro, chaque dollar ou chaque livre, nous aide et nous permet d’appeler aussi les générations futures à promouvoir la paix, par l’intermédiaire des cimetières militaires. Dans de nombreux cimetières militaires allemands, il vous est possible de transmettre votre don directement dans la boîte prévue à cet effet, ou bien vous pouvez nous aider en nous adressant votre virement. Nous vous remercions vivement de votre soutien !

Le 17 septembre 2021

Inauguration du musée à St Marcel

Le 17 septembre 2021, notre association a été invitée à l’inauguration du nouveau Musée de la Résistance en Bretagne. Il est construit sur le site même de la bataille de Saint-Marcel (Morbihan). Des sapins brûlés placés en vis-à-vis de l’accueil rappellent les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale.

 

L’entrée est protégée par un auvent métallique habillé d’un bardage en bois brûlé. « Ce choix de matériaux revêt un caractère hautement symbolique. Il rappelle la politique de la terre brûlée opérée par l’armée allemande après la bataille et l’incendie des fermes environnantes » évoque Thomas Rouyrre, l’architecte. Sous l’auvent, des arbres poussent, symbolisant la vie qui renaît. Les bâtiments sont revêtus d’un parement en pierre de schiste et grès propre à Saint-Marcel.

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 Des vitrines double face permettent de créer des vues transversales entre les différents espaces, on retrouve la rue et le bunker qui figuraient dans l’ancien musée. Uniformes (celui du Colonel Rémi entre autres), symboles, drapeaux, armes et maquettes sont mis en scène aux côtés de documents multimédias et filmographiques.

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 En fin de parcours, les véhicules lourds, remis en état, sont présentés. Les salles d’exposition « vont faire plonger les visiteurs en plein cœur de la France occupée et de la Résistance, il y a vraiment beaucoup à découvrir. A l’heure où les derniers témoins de la Seconde Guerre mondiale quittent peu à peu la scène, il était indispensable de garder intacts tous ces objets et ces véhicules qui racontent la vie quotidienne sous l’occupation, mais aussi d’aller plus loin en transmettant des valeurs de liberté et de tolérance face à la terreur, en éveillant les consciences » invite Tristan Leroy, le conservateur du musée.

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A l’issue de l’inauguration, un cocktail était offert et a permis aux membres de notre association présents de faire des rencontres intéressantes et fructueuses.

M. Bergamasco, dernier maquisard de Saint-Marcel, il a commencé à 18 ans à combattre l’occupant.

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De gauche à droite :

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  • M. Jacques Le Nay, sénateur du Morbihan,

  • M. Rousselot, maire de Saint-Marcel,

  • M. Bergamasco, dernier maquisard de Saint-Marcel,

  • M. Joël Mathurin, Préfet du Morbihan,

  • M. Bléher, Président de la communauté de communes de l’Oust à Brocéliande, 

  • M. David Lappartient, Président du conseil départemental du Morbihan,

  • M. Paul Molac, député du Morbihan, 

  • M. Le représentant de l’école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan.

Le 12 juillet 2021

St Marcel

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Une journée « retrouvailles » de « Ceux de Rawa-Ruska Bretagne et leurs Descendants » a été organisée à Saint-Marcel, haut lieu de la Résistance en Morbihan.

 

Un groupe d’adhérents a cheminé sur « l’itinéraire de la Mémoire », long de 5 km 400, inauguré en février 2020.

 

Cet itinéraire est dédié à l’histoire du plus grand maquis breton, et retrace, grâce à 11 bornes aux couleurs de la Croix de Lorraine, les sites mémoriels où se déroulèrent les combats en juin 1944. Saint-Marcel a été honorée du titre de « Commune-Héroïque-Haut-Lieu de la Résistance » et a reçu la Croix de Guerre avec Palme le 11 novembre 1948.

 

Le musée de la Résistance, en rénovation, rouvrira prochainement, et nous projetons d’y organiser une visite.

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Pour conclure ces « retrouvailles », le restaurant « Le relais du Maquis » nous a accueillis autour d’un repas sympathique et convivial.

Pour consulter les  années ci-dessous

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