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Parcours des anciens
Les fiches biographiques des Anciens que vous pouvez consulter ici, ont été réalisées par Hervé Arson, adhérent de la région Seine Maritime, Eure, Somme, au cours de ses recherches au S.H.D. (Service Historique de la Défense) de Caen.

Nom - Prénom

Date de naissance

Lieu de naissance

AUDIGET Georges

17/12/1918

St Méen Le Grand, 35

DAVID Pierre

17/10/1913

St Brieuc, 22

GOUEDARD Jean

21/03/1916

Saintes puis Pléneuf, 22

HUBERT Léon

28/12/1914

Ste Brigitte, 56

MOREAU Marcel

10/09/1919

Brest, 29

PERRIGAULT Marcel

28/11/1918

Bécherel, 35

AUDIGUET

Georges Audiget, parcours de captivité (1)

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État Civil

Georges, Francis, Christian Audiget était né le 17 décembre 1918 à Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine), fils de Francis, Auguste, Marie Audiget et de Eugénie, Marie, Joseph, Louise Massard épouse Audiget. Avant-guerre, il habitait rue Théodore Botrel dans la commune de sa naissance et était célibataire. Il exerçait le métier de coiffeur.

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Situation militaire

Il a été recruté soldat de 2ème classe au 106ème Régiment d'Infanterie, matricule 512. Il a été affecté à la 178ème Compagnie, et au 18ème du Train.

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Captivité

Il a été capturé le 16 ou le 18 mai 1940 à Sévigny-sur-Aisne. Il n'y a aucun document ou témoignage permettant de savoir dans quel camp provisoire, en France, le prisonnier a été conduit après sa capture.

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Transfert en Allemagne ; première évasion

Il a été immatriculé 18 896 au Stalag IV B le 21 août 1940. Il est transféré successivement à l'Oflag IV D (Elsterhorst en Saxe) puis au Stalag IV G à Oschatz où il est détenu à partir du 5 décembre 1941. Il est alors affecté au kommando de Coswig près de Dresde en Saxe. Il s'en évade avec un camarade le 6 mai 1942. Les évadés sont repris dans le train près de Francfort-sur-le-Main.

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Internement au Stalag 325 Rawa-Ruska

Georges Audiget est condamné d'abord à la réclusion dans des baraques disciplinaires des Stalags II D (Stargard en Poméranie, en Pologne aujourd'hui), puis du Stalag IV D (Torgau en Saxe). Puis, c'est la déportation en Pologne. L’arrivée à Rawa-Ruska est datée du 6 juillet 1942.

Il est affecté au kommando de travail de Plolitz qui comprenait une centaine d'hommes. Plusieurs prisonniers préparent une évasion : ils décident de tenter l'aventure dans la nuit du 14 au 15 août 1942.

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Deuxième évasion, du Stalag 325

Les prisonniers sont enfermés à clé pour la nuit dans une grande maison. Une douzaine d'hommes s'échappent en passant par une cheminée atteinte grâce au percement du conduit. Ils grimpent par ce conduit de cheminée jusqu'à une pièce désaffectée à l'étage supérieur, et quittent le bâtiment quand les couloirs ne sont pas empruntés par les gardiens.

Les évadés forment des groupes. Audiget, Ternus et Soulier atteignent le Dniestr le 29 août et le traversent à la nage. Ils rejoignent Cernauti à la frontière roumaine et rencontrent des représentants de l'autorité française qui les font conduire à Bucarest.

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Rapatriement, démobilisation

Le rapatriement s'effectue par l'Italie le 25 octobre 1944. La démobilisation intervient le 22 janvier 1945 par le Centre de Rennes. Georges Audiget obtiendra la carte d'Interné Résistant n° 1201 22248 le 8 mai 1964.

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Video Desmarest

Parcours de Joseph Dréano

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Joseph Dréano est né le 24 avril 1917 à Bocquenet en Questembert (Morbihan). Il a fait son service militaire d’octobre 1937 à mai 1939, d’abord à Paris, puis à Melun, et de nouveau à Paris d’où il a appris la déclaration de guerre. C’est donc à 22 ans qu’il devient un combattant de la seconde guerre mondiale. Fait prisonnier en France en 1940, il est envoyé en Allemagne, où il est interné dans les camps IB, IIIB, IIIC, IXB.

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Il est déporté au camp de Rawa-Ruska du 05 mai au 23 novembre 1942, après trois tentatives d’évasion, puis à Chelm. Il réussit finalement sa dernière évasion du camp IIIC, en prenant un train, dont un wagon de la Croix Rouge revenait en Suisse. Il reste 6 mois en Suisse, travaille comme menuisier (puisque c’est son métier) chez un patron compréhensif qui tente de le retenir. Mais Joseph réussit à regagner la France fin 1944 et revient à Questembert. Il a toujours souffert de bronchites.

 

Il décède le 17 décembre 1998. 

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