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Présentation et but de l'association
stèle mémorial rawa-ruska

Lors de la dernière guerre mondiale,  près de
2 millions de soldats français furent fait prisonniers. 1,5 millions furent envoyés en Allemagne pour soutenir l’effort de guerre nazi. La grande majorité était composée de mobilisés.

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​Tous n’acceptèrent pas ce rôle et leurs conditions de prisonniers, d’où une résistance qui s’instaura dans les camps de prisonniers. Elle se manifesta par des ralentissements de production, des refus de travail, des actes de sabotage, des tentatives d’évasion.

 

Ils participèrent ainsi à la « résistance de l’extérieur » encouragée par l’appel du 18 Juin 1940.

Le camp 325 de Rawa-Ruska

​Rawa-Ruska est une petite ville de Galicie située dans la partie la plus à l’ouest de l’Ukraine occidentale, à la frontière polonaise. Elle est entourée de marais et de forêts et d’un climat continental. Austro-hongroise jusqu’à la première guerre mondiale, elle redevient polonaise jusqu’en 1939 où le pacte de non-agression partage la Pologne de l’époque entre Hitler et Staline. L’Union Soviétique récupère la Galicie. L’Allemagne nazie prend la Pologne. Elle rompt ce pacte de non-agression en Août 1941 et envahit l’Union soviétique (opération Barbarossa).  La Galicie est annexée au « Gouvernement  Général », doté des pleins pouvoirs et non soumis aux conventions de Genève et de la Haye, qui utilise  ceux-ci  pour soumettre les populations, ghettoïser les juifs puis organiser leur extermination. C’est dans cette région, qu’on va appeler « le triangle de la mort », que les nazis créent les camps d’extermination de Sobibor, Belzec, Auschwitz  et Treblinka. Rawa-Ruska est situé à 10 km environ de Belzec.

Le camp 325 est installé à Rawa-Ruska dans une caserne construite par les soviétiques. Plus de 20 000 prisonniers de guerre soviétiques seront emprisonnés et exterminés. Le 13 Avril 1942 arrive le premier convoi de prisonniers de guerre français et belges.

Les convois vont se succéder et arriveront après un voyage de 7 jours et 7 nuits. Ils sont enfermés dans des wagons à bestiaux et entassés entre 70 et endémique. Il n’y avait aucun médicament ! La mortalité, difficile à évaluer, est très forte.90 personnes. Ils n’auront que peu d’eau et de  nourriture… pas de  latrine !

​Ils auront été de 20 à 25 000 français et belges à passer à Rawa-Ruska. Ils y ont subi les pires conditions de vie de camps de représailles :

​Un seul robinet d’eau jaunâtre, coulant par intermittence pour 10 à 12000 prisonniers. Les prisonniers n’avaient que quelques vieilles boites de conserves rouillées, vieux casques, sabots, tuiles…

Début 1942, devant la multiplication des évasions et la gêne qu’elles leur occasionnèrent, les nazis décidèrent d’expédier les récidivistes, qu’ils désignèrent  comme « terroristes », dans des camps de représailles d’où « ils ne devaient pas » revenir. Ils seront déportés au camp 325 à Rawa-Ruska.

(cf : Procès de Nuremberg, phrase tirée d’une lettre de H. Borck, responsable du camp et condamné à mort à Nuremberg : « C’est pourquoi Rawa-Ruska restera mon œuvre, j’en revendique hautement la création et si j’avais eu le temps de la parachever, aucun français n’en serait sorti vivant. »)​

plaque commune rawa-ruska

​Dans ces conditions d’hygiène déplorables, typhus, typhoïde, dysenterie bacillaire, scorbut, tuberculose, furonculose, etc… y régnaient de façon endémique. Il n’yavait aucun médicament ! La mortalité, difficile à évaluer, est très forte.

  • La nourriture y est très insuffisante : la soupe n’est que de l’eau chaude dans laquelle flottaient quelques grains de millet. Ils essayaient de ramasser des herbes et des racines arrachées lorsqu’ils étaient réquisitionnés dans les « Kommandos » de travail.

    Churchill parlera à la BBC du « camp de la goutte d’eau et  de la mort lente ».

    L’esprit de la « résistance de l’extérieur »  persiste au camp 325 : manifestations patriotiques (défilé du 14 Juillet en chantant la « Marseillaise »),  certains même tentent des évasions avec le creusement d’un tunnel, etc…

L’association grande majorité était composée de mobilisés.

​Tous n’acceptèrent pas ce rôle et leurs conditions de prisonniers, d’où « Ceux de Rawa-Ruska Bretagne et leurs descendants »  se donne pour objectif d’entretenir la mémoire de leurs pères, grands-pères, oncles….. de résistants, de déportés, d’anciens combattants pour ne pas oublier leur courage et leur souffrance ; sans haine, ni oubli et surtout, 

"Plus jamais ça".                             

aquarelle mirador rawa-ruska
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